Le nouveau site de la Conf' du Lot est accessible à cette adresse :
Au programme :
des rencontres
des débats
des concerts
des animations pour petits et grands
et des bons produits à déguster
Plus d'informations sur le site : http://30ansdelaconf.fr/
UNE AG PARTICIPATIVE ET ÉNERGISANTE
A LA CONF DU LOT
Communiqué de presse du 08/02/2017
La Confédération Paysanne a organisé son assemblée générale samedi dernier à Soulomès.
Une assemblée que le porte-parole, Cyril Vorobioff a présenté comme volontairement festive et innovante pour sortir des schémas rébarbatifs et conventionnels de présentation des rapports d’activités et financiers.
Les temps forts de l'année 2016 ont été rappelés avec, entre autres :
- la mobilisation autour de la grippe aviaire et l’organisation d’un grand marché de producteurs intitulé "Les oies au Capitole" à Toulouse ;
- la mobilisation autour du méthaniseur de Gramat, symbole d'une agriculture industrielle porteuse de risques pour l’environnement. Une réunion d’informations est prévue sur ce sujet le 8 mars avec un spécialiste de la méthanisation, pour envisager des alternatives plus petites et réparties sur le territoire.
- Il a également été évoqué le travail fait autour de l’installation en rappelant l'importance de la présence du syndicat en CDOA, avec cette année deux dossiers présentés en candidats libres avec l'ADEAR et l'AFOCG ;
- et pour finir la présentation d’un travail commun mis en route avec l'ADEAR pour installer des paysans et paysannes dans le département du Lot.
Un débat animé et très convivial a permis d'échanger autour du militantisme paysan et du projet de société porté par la Confédération paysanne.
Après élection, deux nouveaux paysans ont rejoint le comité départemental : Robert Prangère, en projet maraîchage à Concorès et François Labrunie, éleveur de chèvres et fromager à Saint-Michel-de-Bannières.
La soirée s’est terminée avec un Bortsch, pot au feu russe concocté par l’équipe du comité, suivi par un concert de rockabilly aveyronnais avec le groupe Lolo and the Brigidas.
Une assemblée générale qui a donc été un franc succès et qui a permis de renforcer les liens entre les militants, et de reprendre de l'énergie pour une nouvelle année de défense et de promotion de l'agriculture paysanne.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CONF DU LOT
Samedi 04 février
à la Grange du Causse à Soulomès
Accueil à 17h00.
AG statutaire originale avec temps d’échanges et de débats de 17h30 à 20h00.
Repas et concert à partir de 20h30 :
- Repas chaud : Bortsch (pot au feu russe), fromages et desserts maison. 10€/adulte et 5€/enfant.
- Concert : Le trio aveyronnais Lolo and The Brigidas partagera avec nous son énergie débordante du Rockabilly.
Renseignements au 05-65-50-00-34.
APPEL A MOBILISATION LE 15 NOVEMBRE
Soutenons la Conf' Ariège, poursuivie pour diffamation !
Un covoiturage est organisé au départ du Lot.
Départ d'Assier 10h00 - Retour 20h00
Merci de nous informer de votre participation.
Contact Conf du Lot : 05-65-50-00-34
FÊTE PAYSANNE 2016 : une belle réussite !
La Fête de l’Agriculture paysanne, organisée le 26 juillet sur la ferme des Tremoulet à Assier, a de nouveau attiré de nombreux visiteurs.
Au programme de cette belle journée : marché de producteurs, visites de ferme, marché artisanal, démonstration du travail de chien de troupeau, spectacle musical, jeux pour les enfants, balades avec des ânes, bal trad et pour clôturer cette journée un repas champêtre copieux et un concert de rock festif.
Dans l'après-midi, une table ronde en présence d'éleveurs, de Serge Rigal (président du Conseil départemental) et Judith Carmona (conseillère régionale et paysanne), a permis d'échanger sur la
situation des petits paysans et de mieux comprendre les enjeux de la
grippe aviaire.
La Conf et l'Adear du Lot remercient toutes les personnes qui ont fait de cette journée une belle réussite et tout particulièrement Éliane, Francis et Laurent Tremoulet qui nous ont accueilli sur leur ferme.
Merci à tous et à l'année prochaine !
Confédération paysanne et ADEAR du Lot
Des oies au Capitole
pour défendre l'élevage paysan
La Confédération paysanne organisait dimanche 21 février un marché gourmand place du Capitole à Toulouse pour dire non à la disparition des élevages paysans de volaille.
Des oies au Capitole, le clin d'œil est sympathique. Mais il renvoie à de réelles revendications. Celles des éleveurs paysans de volaille, fermiers de plein air, qui refusent d'être sacrifiés sur l'autel de la lutte contre la grippe aviaire. Pour se faire entendre, la Confédération paysanne organisait dimanche 21 février à Toulouse la manifestation «Les oies au Capitole », entre vente de bocaux de foie gras, casse-croûte au magret grillé et conférence vétérinaire.
Sylvie Colas, éleveuse à Lectoure (Gers) et représentante Midi-Pyrénées au comité national de la Confédération paysanne, est venue y vendre son dernier lot de canettes de Barbarie.
Pas de canette pour Noël
Depuis le 18 janvier 2016 (date de la mise en place de la procédure de vide sanitaire), Sylvie ne peut plus s'approvisionner en canetons. «J'élève 500 canettes par an que je vends par lot tous les deux mois en circuit court. Pour un caneton acheté à l'âge de un jour, il y a, derrière, au moins trois mois d'élevage. Même si je rentre des canetons cet été, je ne suis pas sûre de pouvoir vendre des canes à rôtir pour Noël », explique l'éleveuse, fâchée de servir d'image de carte postale. «Les politiques aiment bien poser avec nous, se montrer avec des agriculteurs sympathiques aimant leur terroir et leurs bêtes, proposant de bons produits, mais si nous ne servons que d'image, nous allons crever, l'élevage fermier va disparaître au profit d'élevages industriels et adieu notre culture du sud-ouest ! ».
En pleine préparation de la soupe paysanne pour ce marché gourmand qui a réuni des producteurs du grand sud-ouest (y compris Dordogne et Pays Basque), Pierre Dufour, éleveur et conserveur dans le Lot, approuve. «Dans cet épisode de grippe aviaire, on crée une zone de vide sanitaire pour rassurer les pays importateurs de volaille mais rien ne nous concerne ! Comment appliquer les mesures de biosécurité (pas de mélanges d'espèces, bâtiments en dur…) à nos petits élevages ? Le risque de grippe aviaire n'est pas chez nous mais là où les animaux sont standardisés, génétiquement modifiés et confinés…» témoigne l'éleveur qui en appelle aux consommateurs et aux élus pour défendre la qualité et l'emploi. «Dans le Lot, 80 conserveurs à la ferme représentent 300 emplois, autant qu'une coopérative industrielle. Ceux qui fournissent les restaurateurs cet été vont perdre 60 % de leur chiffre d'affaires avec l'arrêt des gavages en avril ».
Clément Poujade, gérant de la ferme des Pibouls à Montauban a fait les comptes : «Nous ne rentrons plus de bêtes depuis le 18 janvier, nous allons vider nos salles de gavage jusqu'au 30 avril, les nettoyer pendant un mois… La prochaine production ne démarrera pas avant septembre, c'est au moins 40 % de notre chiffre d'affaires en moins ».
La Dépêche
Grippe aviaire : Marché des éleveurs à Toulouse contre des mesures "suicidaires"
Des dizaines d'éleveurs de volailles ont installé dimanche 21 février, sur la place du Capitole à Toulouse, un marché gourmand pour dénoncer les mesures, selon eux, « suicidaires » et « aberrantes » de lutte contre l'influenza aviaire dans le Sud-Ouest.
A l'appel de la Confédération paysanne, les agriculteurs ont attiré sous un grand soleil les badauds afin de les sensibiliser à leur situation. Suite à la multiplication de foyers d'influenza aviaire dans le Sud-Ouest, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un vide sanitaire, de mi-avril à mi-mai, suivi par des mesures de biosécurité afin d'empêcher le retour de la maladie.
« Le problème de la grippe aviaire est lié à l'industrialisation de la production, et on en paye les pots cassés », a expliqué à l'AFP Sylvie Colas, éleveuse bio dans le Gers et membre du comité national de la Confédération paysanne.
« Les mesures de biosécurité sont inapplicables à notre système », a-t-elle fustigé, sur la grande place de Toulouse, en citant le système de bande unique, qui impose le rassemblement d'animaux de même espèce et de même âge, ainsi que l'interdiction de visite du public sur les exploitations.
« L'élevage en vente directe pas entendu »
Les exploitations sont plus petites, élèvent des animaux en plein air sur de plus longues périodes, a précisé Mme Colas. La transformation à la ferme impose aussi d'avoir des animaux d'âges différents sur le site.
Au-delà, « quatre mois sans production, cela veut dire pas de rentrée d'argent. Pour nous, c'est suicidaire », a-t-elle ajouté, jugeant les aides annoncées par le gouvernement « complètement décalées par rapport à la réalité de la ferme ».
« Depuis le début de la crise, l'élevage en vente directe n'est pas entendu, pas reconnu ». « On veut vivre », a résumé Pierre Dufour, éleveur de canards gras dans le Lot. « Ce qui m'inquiète, c'est la volonté de m'éliminer », s'est aussi indigné Jean-Marie Ranc, qui élève environ 2.000 canards et oies dans le Lot-et-Garonne et juge «aberrantes » les mesures de biosécurité.
Le paysan, dont l'exploitation produit et transforme les animaux jusqu'à la conserve, se tenait debout derrière un stand où trônaient des bocaux vides, symbolisant l'arrêt de la production à venir.
Agence Française Presse
LA CONF DU LOT ÉTAIT PRÉSENTE PLACE DU CAPITOLE A TOULOUSE
Marché paysan pour défendre
l'élevage fermier